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Liberté - Egalité - Fraternité
PREMIER MINISTRE
Le Chef de Cabinet
Paris, le 11 DEC. 2014
Référence à rappeler:
CAB IV/2 - CM/R026927.01.1
Monsieur le Secrétaire général,
Vous avez appelé I'attention du Premier ministre sur la nouvelle disposition fiscale qui touche les contribuables de la collectivité de Saint-Martin percevant un revenu de solidarité active.
ll a été pris connaissance de votre correspondance et des préoccupations que vous exprimez.
Je dois néanmoins vous rappeler que le Premier ministre ne peut intervenir sur la décision prise par la Collectivité territoriale de Saint-Martin que vous évoquez, en raison du principe de libre administration des collectivités locales.
J'ai toutefois transmis votre courrier à Madame George PAU-LANGEVIN, Ministre des Outre-mer, à Monsieur Christian ECKERT, Secrétaire d'Etat chargé du budget, auprès du Ministre des finances et des comptes publics, et d Madame Ségolène NEUVILLE, Secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre I'exclusion, afin qu'ils en prennent connaissance.
Je vous prie de croire, Monsieur le Secrètaire général, I'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Je vous prie de croire, Monsieur le Secrétaire général, a l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Pour le Premier ministre
Sebastien GROS
Chef de Cabinet
Hotel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 pARtS - Tet_ : 01 42 75 BO OO
*********************************************************************************
COMITE DE LUTTE CONTRE L'INJUSTICE
FISCALE A SAINT-MARTIN
Le secrétaire
général:
M. BALY Léopold
Bienvenue Friar's Bay
97150 SAINT-MARTIN
Monsieur Le Premier Ministre
Hôtel
Matignon
57, rue de Varenne
75700 PARIS SP 07
Objet: Demande d'invalidation de la
décision
de la COM/SAINT-MARTIN d'instaurer un prélèvement
de 30% sur le revenu de solidarité
active (RSA) à
titre libératoire
de l'impôt
sur le revenu.
Monsieur Le Premier Ministre,
Depuis l'accession de Saint-Martin au
statut de Collectivité
Territoriale Outre-mer, nous les résidents
de l'ile sont soumis à
une forte pression fiscale sans cesse croissante par création
de la part Conseil Territorial d'assiettes d'impôts
et de taxes de toute sorte et inédites
de l'histoire fiscale de la France.
C'est ainsi que par
déliberation
du 6/12/2012, le conseil territorial instaurait un impôt
de 100,00 euros sur l'avis d'imposition sur le revenu et l'avis de
non-imposition. Ainsi mêmes
les assujettis exonérés
d'impôts
sur le revenu ne peuvent aujourd'hui à
Saint-Martin obtenir leur “Avis de non-imposition” qu'après
avoir acquitté
le somme de 100,00 euros.
Ce document étant
indispensables surtout
à la classe pauvre de l'ile, nous
disons qu'il s'agit d'une injustice fiscale qui va dans le sens
contraire de la lutte publique nationale et communautaire contre la
pauvreté.
Aujourd'hui, le Conseil Territorial de la COM/Saint-Martin rebelote
par sa déliberation
du Jeudi 30 Octobre 2014 en décidant:
“D'instaurer à
compter des allocations dues au
titre du mois de Janvier 2015 un prélèvement
forfaitaire de 30%, libératoire
de l'impôt
sur le revenu, applicable à
la part “RSA socle” des
allocations versées
au titre du revenu de solidarité
active”
A titre de procédure
législative,
le Conseil Territorial a
décidé
de la modification du 9e de l'article 81 et l'article 204-0 bis du
dit “Code général
des Impôts
de la Collectivité
de Saint-Martin” (mais qui à
notre avis ne peut être
que le “Code général
des impôts”)
Les “considérants”
les plus substantiels que nous relevons justifiant cette décision
du Conseil Territorial seraient:
“Que,
si les allocations d'accompagnement versées
aux personnes bénéficiaires
d''une activité
ou en formation dans le cadre d'un contrat unique d'insertion, dites
“RSA activité”
sont financées
par le FNSA, par contre le revenu minimum garanti versé
aux personnes sans ressources dit “RSA Socle” doit être
financé
par la Collectivité
dès
lors qu'elle exerce les compétences
dévolues
à
un département.”
“Que
sur le plan budgétaire
et financier, le coût
du RSA pour la Collectivité
demeure à
l'origine d'un déséquilibre
structurel qui se traduit par une capacité
d'autofinancement nulle voire négative
et d'une dette toujours plus importante à
l'égard
de la CAF/Guadeloup et ceci même
après
avoir:
D'une part, signer le 12 décembre
2012 un protocole d'accompagnement financier avec l'Etat
Et
d'autre part, négocier
avec l'Agence Française
de développement
des concours financiers sous forme de prêts
remboursables,”
“Qu'il
en découle
ainsi une situation d'endettement envers la CAF/Guadeloupe pour
l'année
2014 qui s'élèverait
à
plus de 16 millions d'euros alors que la compensation prévue
par le législateur
en matière
des RSA ne s'élève
qu'à
environ 3,4 millions d'euros.”
Nous contestons et demandons
l'invalidation cette cette décision
pour les raisons suivantes:
Le
fait pour le Conseil Territorial de la COM/Saint-Martin de se
prévaloir
de la compétence
de prendre l'initiative d'une modification du “Code général
des impôts”
n'est autre qu'un abus de ses compétences
dévolues
par la loi organique 2007-223 du 21 février
2007 et l'article L.O. 6314-3 du Code général
des collectivités
territoriales en matière
d'impôts.
Les dispositions fiscales des articles 81 et 204-0 bis du “Code
général
des impôts”
visées
par le Conseil Territorial de Saint-Martin, sont applicable sur
l'ensemble du territoire français
et des DOM-TOM et sauf erreur de notre part, l'initiative des
modifications seraint du ressort du législateur
en particulier par lois de finances ou des décrêts
en Conseil d'Etat.
Nous rappelons:
- Qu'en vertu du
9e de l'article 81 du CGI, le RSA est affranchi d'impôt
sur le revenu
- Que la législation
sociale sur les prestations de revenu solidarité
active (RSA) relève
pour son essentiel du “Code de l'action sociale et des familles
(CASF) en particulier de ses articles L.262-2 à
L.262-58.
- Qu'aux termes de l'art. L.262-58: “sauf
dispositions contraires, les modalités
d'application de cette législation
sont déterminées
par décrêt
en Conseil d'Etat.”
- Qu'aux
termes de l'art. L.262-48: “ le RSA est incessible et
insaisissable”
Nos Observations sur les
difficultés
financières
rencontrées
par la COM/Saint-Martin pour couvrir le coût
du RSA socle .
Le
RSA a été
étendu
à
l'Outre-Mer à
partir du 1er Janvier 2011,
Le RSA créé
par la loi no. 2008-1249 du 01/12/2008, est entré
vigueur en France Métropole
depuis 1er Juin 2009, se substituant à
l'allocation pour parent isolé
(API) et au Revenu minimum d'insertion (RMI).
-
Est dit “RSA socle” lorsqu'il garanti un revenu minimum aux
personnes en situation précaire
- Et
“RSA activité”
lorsqu'il complète
les revenus modestes tirés
du travail quand ils sont insuffisants pour vivre dans des
conditions décentes.
Ce
revenu de solidarité
active (RSA) de la loi no. 2008-1249 du 01/12/2008 n'est autre les
RMI/RMA gérés
par l'Etat avant la décentralisation
et dont la pleine gestion a été
transférée
aux départements
par la loi de décentralisation
du 18/12/2003, entrée
en vigueur le 01/01/2004.
Ce
transfert de compétence
RMI/RMA de l'Etat aux départements
par la loi de la décentralisation,
a été
accompagné
d'une compensation financière
par l'attribution aux départements
d'une part de la taxe intérieure
de consommation sur les produits pétroliers
(TIPP), et la loi de finances garantissait une compensation
complète,
c'est ainsi que les départements
percevaient de l'Etat une nouvelle fraction de la TIPP à
compter du mois de juillet 2009.
Toujours
en compensation du transfert de la compétence
du RSA, l'article L. 3334-16-2 du Code général
des Collectivités
Territoriales instituait un fonds de mobilisation départementale
pour l'insertion (FMDI) sous forme d'un prélèvement
sur les recettes de l'Etat.
L'article
32 de la loi de finance pour 2013 a reconduit pour 3 ans (2013 à
2015) le FMDI et précise
que les de COM saint-Martin, de Saint-Barthelemy et de
Saint-Pierre-et-Miquelon sont éligibles
aux deux premières
parts dans les mêmes
conditions que les départements
d'Outre-mer à
savoir:
-
une première
part au titre de la compensation tenant compte de l'écart
entre la compensation établie
conformément
aux règles
constitutionnelles et la dépense
exposée
par les départements
et Collectivités
-
Une deuxième
part au titre de péréquation,
prenant en compte les critères
de ressources et de charges des départements
et Collectivités,
tels le potentiel financier et le nombre d'allocataires RSA,
rapporté
au nombre d'habitants.
Or il semble que la
COM/SAINT-MARTIN ne bénéficie
d'aucune de ces dispositions législatives
de compensation pour sa prise en charge de la RSA qui n'est autre
que la politique publique nationale et communautaire, par la
constitution à
la charge financière
de l'Etat.
A titre de
compensation RSA, la COM/Saint-Martin serait condamnée
à
dépendre
strictement des modalités
de compensation prescrites par les dispositions de la loi organique
no. 2007-223 du 21 février
2007 définissant
son statut de Collectivité
Territoriale et instituant:
Une “dotation globale de
compensation (DGC) aléatoire.
Ce
n'est que par une circulaire du ministre de l'Intérieur,
Direction Générale
des Collectivités
Locales en date du 17 avril 2014, que la COM/Saint-Martin a été
informée
“qu'il est prévu
une majoration de cette DGC à
compter du 1er janvier 2011, pour compenser les charges résultant
de la généralisation
du RSA intervenue à
cette même
date.”
Le
problème
avec une simple majoration de cette DGC résultant
des dispositions de l'article LO 6371-5 du CGCT et de l'article 104
de la loi no 2007-1824 du 25 décembre
2007 de finances rectificative pour 2007 est qu'elle est par ces
dispositions de nature aléatoire:
Le financement de la compensation des compétences
transférées
à
la Collectivité
de Saint-Martin s'opérant
essentiellement par transfert de fiscalité.
tant de l'Etat que du département
et de la région
Guadeloupe.
Si ce prélèvement
de 30% sur le RSA est maintenu, il y aura atteinte à
la politique nationale et communautaire de lutte contre la pauvreté
et l'exlusion sociale.
Le
revenu de solidarité
active (RSA) est une des prestations clef de la politique sociale
communautaire et nationale dans la lutte contre la pauvreté
et l'exclusion sociale.
Par
le sommet de Nice de Décembre
2000, des objectifs communs ont été
définis
et adoptés
par les Etats membres de l'U.E. en vue de lutter contre la pauvreté
et l'exclusion sociale.
Depuis ce sommet de Nice, la France
comme tous les Etats membres de l'Union Européenne
élabore
un plan d'action qui couvre une période
de trois ans et à
l'issue de cette période,
soumet à
la Commission Européenne
un rapport évaluant
l'état
d'avancement de ses politiques sociales de lutte contre l'exclusion.
Nous savons également,
dans le cadre spécifique
du RSA, depuis l'année
2006, le gouvernement remet tous les 3 ans au Parlement, un rapport
relatif:
- A l'evolution annuelle, pour chaque département
et Collectivité,
un ratio harmonisé
rapportant le nombre des allocataires du revenu minimum d'insertion,
des allocataires du revenu de solidarité
et des bénéficiaires
du revenu minimum d'activité
,
au montant de la dépense
effectuée
au titre de l'exercice des politiques publiques transférées
par la loi de décentralisation
du 18/12/2003
- A l'analyse des variations annuelles selon
les départements
ou collectivité
du nombre des allocataires du revenu minimum d'insertion, des
allocataires du revenu de solidarité
et des bénéficiaires
du revenu minimum d'activité
-Sur
le bilan de la gestion administrative et financière
de ces politiques publiques par chaque département
et Collectivités,
sous forme d'indicateurs annuels des résultats
harmonisés
et renseignés
par des informations transmises par les Conseils généraux
et Conseils Territoriaux.
Cette image publique
nationale et communautaire de la lutte contre la pauvreté
se retrouve ternie à
Saint-Martin à
cause des pleures en permanence des présidents
successifs du conseil territorial de la COM/Saint-martin depuis
janvier 2011 sur la loudeur budgétaire
et financière
de cette politique du RSA et justifiant des augmentations démesurées
de la pression fiscale sur la
population
Le
fait d'instituer pour la seule population allocataire du RSA socle
un prélèvement
de 30% à
la source à
titre d'impôts
sur le revenu fausse le principe national et communautaire de la
lutte contre la pauvreté
et crée
une discrimination sociale intolérable
pour la population de Saint-Martin et même
une illégalité
vis à
vis des clauses législatives
communautaires et nationales de non-discrimination.
Nos suggestions pour une
administration unitaitre, cohérente
et de la cohésion
dans les financements du RSADe
même
qu'un oiseau ne peut évoluer
harmonieusement que par une parfaite synchronisation des battements
de ses ailes, ce qui serait impossible avec une aile bien garnie de
toutes ses plumes alors que l'autre aile se retrouve quasiment
plumée,
De même
Saint-Martin ne peut évoluer
harmonieusement que par une unité
administrative dans la gestion des affaires publiques. Unité,
cohérence
et cohésion
dans la dépense
des fonds de l'Etat, des fonds Européens
et les dotations, impôts
et taxes de la collectivité
et, en l'occurrence, dans les financements des différentes
catégories
de RSA et de l'orientation des bénéficiaires.
En
effet, aujourd'hui Saint-Martin reflète,
d'un coté
un préfet
délégué
qui assure royalement la marche des affaires faisant intervenir des
fonds européens
et de l'Etat, et ceci souvent avec des déclarations
médiatiques
humiliantes visant la COM/Saint-Martin,
Et de l'autre côté
la présidente
du conseil territorial avec pour seules ressources financières
les hypothétiques
transfert de fiscalité,
une dotation de fonctionnement et une dotation globale de
compensation aléatoire
et la population à
traire inconsidérément
Toutes
les lois relatives à
la politique du RSA, sans oublier la décision
du Conseil constitutionnel no.2011-142/145 du 30 juin 2011 précisent
bien que la politique du RSA reste et demeure une politique publique
dont l'Etat doit garantir le financement même
s'il convient de parler en termes de compensation après
le transfert de sa gestion aux départements
par la loi de la décentralisation.
Tel n'est pas l'image que reflète
aujourd'hui les pleures de la présidente
du Conseil Territorial de COM/Saint-Martin pour coûts
exorbitants du RSA à
la charge de la collectivité.
La
restauration à
Saint-Martin de l'image publique nationale et communautaire de lutte
contre la pauvreté,
et en l'occurrence éviter
le chaos actuel au niveau des compensation
à
la collectivite de Saint-Martin, commence par l'instauration de
modalités
de compensation du RSA conforme à
la législation
spécifique
RSA en vigueur, c'est à
dire, bien distinctes de celles résultant
des dispositions de l'article LO 6371-5 du CGCT et de l'article 104
de la loi no. 2007-1824 du 25 décembre
2007 relative à
l'accession de Saint-Martin au statut de Collectivité.
La
simple compensation par une majoration de la dotation globale de
compensation (DGC), envisagée
uniquement pour la compensation à
la COM/Saint-Martin est non seulement discriminatoire par rapport
aux autres départements
de la métropole
et Outre-mer mais est à
la base de toutes les difficultés
budgétaires
et financières
rencontrées
par Saint-Martin dans l'administration du RSA socle.
Nous
demandons que l'article 35 de la loi no. 2008-1249 du 01/12/2008,
modifié
par l'article 38 de la loi 2011-1977 du 28/12/2011 ainsi que les
modalités
de compensation de la loi du 18/12/2003 sur la décentralisationet
l'article 32 de la loi de finances 2013 portant extension du FMDI
soient appliquées
à
SaintMartin distinctement des disposition de la loi organique du
25/12/2007 relative à
l'accession de Saint-Martin au statut de collectivité.
En
effet, aux termes de l'article 72-2 de la constitution: “
Tout transfert de de compétences
entre l'Etat et les Collectivités
Territoriales s'accompagne de l'attribution de ressources
équivalentes
à
celles qui étaient
consacrées
à
leur exercice. Toute création
ou extension de compétences
ayant pour conséquence
d'augmenter les dépenses
des Collectivités
Territoriales est accompagnée
de ressources déterminées
par la loi”
Une
majoration aléatoire
de la dotation globale de compensation (DGC) ne peut satisfaire ces
obligations législatives
et constitutionnelles de l'Etat.
Suivant
cette déliberation
du Conseil Territorial, le “RSA socle” à
charge de la Collectivité
Territoriale de Saint-Martin, s'élève
à
plus de 16 millions d'euros pour l'année
2014 alors que le montant de la compensation prévue
à
recevoir de l'Etat s'élève
à
seulement 3,4 millions d'euros pour cette même
période.
Nous demandons qu'il soit institué
à
Saint-Martin une politique budgétaire
du RSA fondée
sur la fongibilité
des financements ( financement RSA activité
directement
par l'Etat et financement RSA socle indirectement par l'Etat sous
forme de dotations de compensation du coût.)
Nous demandons l'établissement
et la publication d'un bilan de la gestion bugétaire
et financière
de la politique générale
du RSA à
Saint-Martin et de son impact réel
sur le progrès
économique
et social de l'ile
Nous répétons
que la politique du RSA reste et demeure une politique publique
nationale et communautaire et il est inadmissible que les
contribuables de Saint-Martin soient pressés
comme des citrons par une pression fiscale de plus en plus lourde et
aujourd'hui intolérable
et
insupportable,
Nos suggestions pour un
contrôle
et orientation rationnels des bénéficiaires
du RSA
Si nous nous
référons
à
certains considérants
de la déliberation
du Conseil Territorial du 30/10/2014 portant sur les effets néfastes
de la politique du RSA sur l'économie
locale et sur la multiplication des pratiques frauduleuses des
allocataires, il est clair que les dispositions de la loi du
01/12/2008 sur la généralisation
du RSA qui placeraient la présidente
du conseil territorial au coeur du dispositif avec la prérogative
exclusive de prendre les décisions
d'attribution du RSA, n'a pas autorité
à
Saint-Martin
Une administration unitaire du RSA, placée
sous l'autorité
de la présidente
du conseil territorial est la condition siné
qua non pour qu'elle puisse remplir pleinement son devoir notamment
en ce qui concerne: l'orientation du bénéficiaire
RSA, le fonctionnement de l'équipe
puridisciplinaire, le contrôle
et l'échange
d'informations, conformément
aux dispositions de la loi no.2008-1249 du 01/12/2008, généralisant
le RSA et réformant
la politique de l'insertion, et des articles L.262-29 à
L.262-44du code de l'Action Sociale et des Familles
Avec
toutes les décisions
d'attibution et de contrôle
du RSA, (RSA socle comme RSA activité,)
sous l'autorité
de la présidente
du Consil Territorial, les suspicions évoquées
contre les effets néfastes
sur l'économie
locale et les pratiques frauduleuses des bénéficiaires
RSA, n'aurons plus raisons de sévir.
Aujourd'hui, la question à
savoir à
qui incombe la responsabilité
de la décision
d'attribution du RSA à
Saintt-Martin et de la répartition
entre RSA socle et RSA activité
ne saurait être
plus floue.
Nous savons seulement que le nombre
d'allocataires RSA socle qui était
de 1257 au 1er janvier 2011 passait à
2620 au 31/12/2013 soit une évolution
de près
de 209% en l'espace de 2 ans, et sur cette même
période,le
nombre de RSA activité
qui était
à
583 passait à
705 soit une évolution
de 21%.
Pourtant les bureaux de La Poste quotidiennent de
Saint-Martin l'image d'un pays sous rationnement avec plus de 100
mètres
d'usagers faire la queue dehors sous pluies et soleil avant même
d'être
admis à
entrer à
l'intérieur
où
les attend encore une autre longue queue de plusieures heures.
Au
bureau de l'EDF, dans les banques, à
l'état
civil, tous les services publics à
St-Martin, les usagers et clients sont condamnés
à
des longues queues de plusieurs heures faute d'un nombre décent
de guichets ouverts au servive de la clientèle
En conclusion,
Nous
vous demandons, Monsieur Le Premier Ministre, de bien vouloir par
votre très
haute autorité
d'intervenir en invalidation de cette décision
du conseil territorial de Saint-Martin, d'instaurer un prélèvement
de 30% sur le RSA socle à
titre d'impôts
sur le revenu
Nous vous demandons aussi de bien vouloir
rappeler à
la Présidente
du Conseil Territorial de Saint-Martin qu'il y a lieu au préalable
à
ses recours systématiques
à
des créations
d'assiettes fiscales et des taxes pour combler son déficit
budgétaire,
de bien s'assurer de sa bonne utilisation de tous les outils mis à
sa disposition par le législateur.
Sans
oublier l'obligation imposées
par les articles L. 1211-4 et L1614-3 du Code général
des Collectivités
Territoriales à
consulter La Commission Consultative sur l'Evaluation
des Normes au préalable
à
toute adoption sur l'impact financier.
Nous vous remercions,
Monsieur Le Premier Ministre, de votre attention toute particulière
à
notre situation ici à
Saint-Martin, une situation qui ne cesse de s'empirer
économiquement,
socialement et culturellement depuis notre accession au statut de
Collectivité
Territoriale de l'article 74 de la constitution.
Nous
comptons, Monsieur le Premier Ministre, sur votre bien aimable
réponse,
Veuillez
croire, Monsieur Le Premier Ministre, en l'assurance de nos sincères
et bien dévoués
sentiments.
Le Comité
de Lutte contre l'Injustice Fiscale à
Saint-Martin
Le
secrétaire
général
BALY
Léopold