Wednesday, December 18, 2013

WE WANT THE TRUTH OF THE DEATH OF FRENCH MILITARY/CAPORAL-CHEF RODRIGUE HELLIGAR

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La Famille HELLIGAR
c/o: Mme JULES-MARTHE Amélie
12 - Route de Colombier/HELLIGAR Gut
97150 SAINT-Martin Saint-Martin le 14 Décembre 2013



Monsieur Le Premier Ministre
Hôtel de Matignon
57, rue de Varenne
75700 PARIS

Objet: La disparition de Rodrigue HELLIGAR, Caporal-Chef de l'armée française en service au Gabon.

Monsieur Le Premier Ministre,

Nous les soussignés, parents, frères et sœurs de Rodrigue Helligar, caporal-chef du 6ème Bataillon d'infanterie de marine (BIMA) à Libreville et porté disparu au Cap Estérias du Gabon depuis le 1er novembre 2013, à 10 heures du matin,

Ont l'honneur de porter à votre très haute autorité notre insatisfaction sur l'absence ou la qualité des informations sur les circonstances de la disparition de notre fils et frère Rodrigue HELLIGAR.

Les seules informations circonstancielles ont été recueillies essentiellement à travers les différents organes d'information privés du Gabon avec pour source commune un certain correspondant local de l'AGP.

Nous n'avons reçu, à ce jour, aucune communication explicative des circonstances de sa hiérarchie militaire. Si ce n'est le vendredi 1er Novembre 2013, aux environs de 18h 45 à l'heure de Saint-Martin, soit 23h 45 au Gabon, un lieutenant de la gendarmerie de Saint-Martin est venu nous déclarer de voix vive que “Rodrigue est porté disparu au Gabon”.

Et le 21 Novembre 2013 vers 9h 30, le Commandant de la Guadeloupe est venu, disait'il à la demande du Lieutenant-Colonel du Gabon, “nous témoigner de leur soutien”. Mais toujours sans aucune information sur les circonstances de sa disparition.

Aujourd'hui, un mois et demi depuis sa disparition nous sommes condamnés à souffrir au quotidien l'affreuse angoisse causée par l'incertitude des faits exacts devant entrainer sa mort et de savoir si nous devons porter son deuil.

Notre fils et frère Rodrigue HELLIGAR a donné toute sa vie à l'armée française et à la défense de la France, près d'un quart de siècle de carrière au sein de l'Armée française, promu Caporal-chef, et, en récompense, sa disparition et le peu d'égard manifesté par l'Armée française vis à vis de la souffrance réelle de nous le père et la mère en particulier, sans faute de sa part, par lui nous voyons notre fin de vie abrégée par la douleur non seulement de sa mort mais plus douloureusement d'avoir été déni par la France de notre droit légitime de savoir la vérité des faits devant entrainer sa mort.

Chaque jour sans nouvelle de lui ou sur les circonstances exactes de sa disparition nous donne le sentiment de mourir plus vite, jetés dans un insupportable désarroi au quotidien en nos vieux jours par non seulement la perte de notre fils mais de surcroît par le mutisme de l'Armée française, les manoeuvres de certains pour camoufler la vérité y compris de préserver l'anonymat de notre fils pour des raisons que nous ignorons.

Bien des questions restent sans réponse sur la mystérieuse disparition de notre fils et frère Rodrigue.

Nous interpretons le mutisme des autorités comme un manque de respect tant vis à vis de la mémoire de notre fils et frère disparu que vis à vis de nous sa famille, laissée à souffrir sa perte qui reste encore sans une explication rationelle.

En outre une délégation familiale voudrait bien se rendre au Gabon afin de se recueillir en ultime respect, sur les lieux de sa disparition, mais l'accompagnement et le soutien de l'Armée française nous serait indispensable dans cette éventuelle démarche.

A ce jour, toutes les autorités de l'Etat et de la Collectivité Territoriale ne nous ont que prêté sourde oreille à cette ultime volonté en signe de deuil à la mémoire de notre fils et frère. Chaque jour le silence de tous ne fait que grossir.

C'est pour cette raison, Monsieur Le Premier Ministre, que nous avons décidé de recourir à votre très haute autorité en vous demandant de bien vouloir:

  1. Ordonner qu'il soit mis à notre disposition tous les moyens nécessaires pour faciliter le déplacement d'une délégation familiale sur les lieux de disparition de notre fils et frère Rodrigue HELLIGAR en signe de respect et en recueillement en sa mémoire,

  2. Ordonner qu'il nous soit communiqué, parents, frères et soeurs, du soldat français Rodrigue HELLIGAR, mort en service pour la défense de la France, un compte rendu satisfaisant des circonstances exactes à l'origine de sa mort ou qu'il soit donné éclaircissement à toutes les zones d'ombres relevées dans la presse locale du Gabon accusant pour source un certain correspondant de l'Agence Gabonaise de Presse (l'AGP) et que nous analysons ci-après:

Les informations circonstancielles à notre disposition à ce jour:

Aussitôt après avoir été informés le vendredi 1er Novembre 2013 par un lieutenant de la gendarmerie de Saint-Martin que notre fils et frère Rodrigue HELLIGAR était porté disparu au Gabon, nous avons entrepris des recherches dans les organes d'information Gabonais pour tenter d'en apprendre plus.

Ainsi nous découvrons plusieurs communications les unes ayant pour titre “Disparition d'un soldat français au Cap Estérias” les autres “Un militaire français meurt par noyade”, les unes disant “ il a été retrouvé sans vie”. les autres disant “il est porté disparu”

De surcroît nous relevons de nombreuses irrationalités dans les comptes-rendus, qui, ajoutées au mutisme de l'Armée française vis à vis de nous et les manœuvres de certains prenant la défense de l'Armée pour étouffer l'affaire, nous oblige à vous demander, Monsieur Le Premier Ministre. D'ordonner une enquête ou l'ouverture d'une procédure de vérifications des circonstances exactes
devant entrainer la mort de notre fils et frère Rodrigue HELLIGAR.

  • Sur la page Pierre Eric Mbog Batassi du site internet AFRIK.COM à la date du 1er NOVEMBRE 2013, nous relevons le compte-rendu suivant:

    “Un militaire de l'armée française, affecté au 6ème bataillon d'infanterie de marine (BIMA) a libreville, est porté disparu ce vendredi, à la suite d'un noyade au cours d'une partie de pêche au large des côtes du Cap Estérias, a constaté sur place le correspondant local de l'AGP.

    Triste vendredi pour l'armée française à Libreville. L'un de ses vaillants soldats dont le nom n'a pas été communiqué à la presse est porté disparu ce 1er NOVEMBRE 2013, peu avant 10 heures, au large des côtes du Cap Estérias. “L'incident est arrivé suite à une glissade sur un rocher. Il (le militaire francais) est tombé dans la mer et les vagues l'ont emporté. Le courant d'eau était très violent”, a raconté un témoin.

    Le disparu s'est rendu au Cap Estérias, à une trentaine de Kilomètres de Libreville ce vendredi matin, accompagné de quelques uns de ses collègues, pour des activités de loisirs, notamment la pêche. Malheureusement, l'excursion lui a été fatale. Deux hélicoptères de l'armée de l'air et deux pirogues à moteurs ont été rapidement déployés sur place pour la recherche du corps de la victime. A libreville, au camp de Gaulle, une cellule de crise a été mise en place pour gérer le triste évènement.

  • Dans le quotidien “La Nouvelle Tribune” du 02 NOVEMBRE 2013 Nous relevons:

    “C'est au cours d'une excursion de groupe que le soldat qui s'y est rendu pour une partie de p
    êche s'est retrouvé dans la mer après une glissade sur un rocher.
    Emport
    é par les vagues, il a été retrouvé sans vie. Le soldat appartient au 6ème bataillon d'infanterie de marine (BIMA) basé au camp de Gaulle à Libreville ou une cellule de crise a été constituée pour gérer le tragique évènement survenu ce 1er Novembre.
  • Dans le Gabon Review du 04 NOVEMBRE 2013 nous relevons:

    “ En mission de longue dur
    ée au Gabon, un caporal-Chef du 6ème Bataillon d'infanterie de marine (BIMA) à Libreville, dont le nom est tenu discret pour le moment, est porté disparu le 1er Novembre 2013 dans la matiné. L'homme a été victime d'une noyade au cours d'une partie de pêche avec quatre de ses collègues, au large des côtes du Cap Estérias, à une trentaine de kilomètres au nord de Libreville. Le drame, selon une source qui couvre la zone pour une agence de presse, se serait produit aux environs de 9 heures.

    Alors que le petit groupe de cinq soldats p
    êchait sur les rochers, une vague a fauché le soldat qui, surpris, n'aurait pas réussi a s'agripper à quoi que ce soit et la houle qui était bien forte l'a emporté. “Aussitot alerté la hiérarchie du camp de Gaulle a lancé les recherches avec les moyens nécessaires. Notamment, deux hélicoptères de l'armée de l'air et deux pirogues à moteur, mais sans succès malgré les mécanismes et le temps déployé”, a poursuivi la source, avant de préciser que les recherches devaient continuer le lendemain.


Les irrationalités que nous relevons dans ces comptes-rendus

  1. Alors que tous les organes d'information du Gabon sur cette affaire accusent pour source d'information un certain correspondant local de l'Agence Gabonaise de Presse (l'AGP), cette agence qui a sa propre page d'information sur internet n'a fait aucune mention de cette affaire dans ses propres publications

    De plus si nous analysons les horaires des faits successifs nous nous retrouvons dans un temps irrationellement insuffisant, soit le temps de moins de deux heures à compter de l'heure présumée de l'accident pour justifier:

    De l'accomplissement des opérations de secours, pour se prononcer sur les conclusions des recherches et de la communication au dit correspondant de l'AGP et la rediffusion de ce dernier aux divers organes Gabonais d'information et ces derniers de les communniquer au public.

    Le tout en moins de deux heures de temps, dont en l'absence de démenti par l'autorité de l'Armée française, éveil en nous le soupçon d'un compte-rendu préconçu en avancement dans le temps et dans l'espace et ainsi au mépris de la rationalité des faits.

    Nous notons également qu'une tragédie aussi grave est qualifiées dans les comptes-rendus “d'incident”

    L'annonce du dit “incident” est apparue sur le site Internet AFRIK.COM dans la même matiné du vendredi 1er novembre soit avant midi, fait confirmé par un Tweeter de retransmission de l'article AFRIK.COM et qui accuse un commentaire sur les faits à: 12:13PM – 1 NOV.13
    Par conséquent, il a suffit de moins de deux heures de temps, pour mettre en œuvre et réaliser toutes les manœuvres de secours, se prononcer sur les résultats définitifs des recherches, décider de la cause de la mort, communiquer l'affaire à ce dit correspondant de l'AGP et pour ce dernier à rediffuser aux différents organes d'information locaux du Gabon et pour ces derniers à les communiquer au public.

Deux heures de temps en tout:

- Pour les collègues de la victime de donner l'alerte
- Pour l'intervention de deux hélicoptères et deux pirogues
- Pour se prononcer sur les résultats définitifs des recherches
- Pour se prononcer sur la cause de la mort
- Communiquer toutes ces informations à un correspondant de l'AGP
- Pour ce dit corresponant de l'AGP à rediffuser ces informations aux différents organes
- Pour ces différents organes à communiquer ces informations au public
- Pour la mise en place d'une cellule de crise pour gérer le triste évènement

Rappelons que suivant le dit correspondant de l”AGP, source d'information dont se réferrent les divers organes locaux d'information du Gabon sur cette affaire: Les 5 militaires seraient arrivés sur les lieux de la pêche le vendredi 1er Novembre vers 9 heures du matin et que “l'incident” aurait eu lieu peu avant 10 heures du matin, laissant donc deux heures de temps pour toutes les réalisations énumérées ci-dessus,

Alors que l'affaire figurait dans la presse Gabonaise avant midi du vendredi 1 er Novembre, nous la famille à St-Martin, nous avons été informés par le lieutenant de la gendarmerie de St-Martin qu'aux environs de 18 heures 45 à l'heure de St-Martin soit 23 heures 45 à l'heure du Gabon,
Ce qui est contraire au principe jusqu'alors observé par l'Armée francaise qui veut que la famille du militaire tombé en service soit informée au préalable à toute communication à la presse

  1. Comment conclure à la mort par noyade tout en affirmant que le corps n'aurait pas été retrouvé donc en l'absence d'un résultat d'autopsie du corps? Une cause de mort d'autant plus invraissemblable que la victime Rodrigue HELLIGAR était un grand et expérimenté nageur,

  2. La photo qui illustre le compte-rendu de cette affaire sur la page AFRIK.COM est délibérément fallacieuse, empruntée d'un autre évènement en un autre lieu que le Gabon, mais donnant l'illusion d'une manœuvre de recherche en pleine mer, un corollaire a l'affirmation du compte rendu qu'il s'agissait: “ d'un noyade au cours d'une partie de pêche au large des côtes du Cap Estérias” alors qu'en réalité il s'agissait d'une pêche à pieds sur les récifs de la plage,

  3. Les lieux indiqués de l'accident serait “sur un rocher au large du Cap Estérias”: Cela voudrait dire sur un rocher en pleine mer des côtes du Cap Estérias.

    Or, d'une part il n'existe aucun rocher en pleine mer des côtes du Cap Estérias et si c'était le cas pour s'y rendre, cela aurait nécessité au moins une pirogue.

    Au vu des photos des lieux exacts de la pêche, il s'agissait au contraire d'une pêche à pieds sur une plage où le rivage qui se prolonge dans une mer peu profonde de récifs coralliens permettant aux pêcheurs à pieds de s'aventurer pour lancer leur ligne de pêche sans risque d'être surpris par les vagues ou les houles.

  4. Selon “La Nouvelle Tribune” du 2 Novembre 2013, “le corps a été retrouvé sans vie”. Il est difficile pour nous de croire au contraire, lorsque au vu de tous les débris jonchant la plage des lieux présumés de l'accident, qui prouve que le courant ramène tout vers la terre,

  5. Alors qu'ils étaient à 5 selon les comptes-rendus, il n'est fait référence qu'à un seul témoin “a raconté un témoin”

  6. Si il est vrai que: “Le courant d'eau était très violent” , nous savons par expérience qu'en temps de mer houleuse, il est impossibe de faire la pêche à la ligne et à pieds sur les rivages de la mer, surtout à récifs rocheux et coralliens.

    Et en l'occurrence, une mer aussi houleuse de la force à pouvoir emporter et faire disparaître un grand et expérimenté nageur, connaisant bien la pêche à la ligne autour des côtes pour l'avoir pratiqué ici aux Antilles, qui comparativement, sont beaucoup plus périlleuses, et de plus ayant grade de caporal-chef, âgé de 39 ans et près d'un quart de siècle de carrière militaire dans le Bataillon d'infanterie de marine de l'Armée française,

  7. Comment expliquer qu'alors qu'ils étaient au nombre de 5 soldats à pêcher au même endroit, qu'il soit le seul à être surpris par cette dite forte houle ou vague?

  8. Sauf erreur de notre part, au vu des photos de la plage de la dite noyade, les rochers ou récifs coralliens sont immergés et semi-immergés sur une vaste étendue, ce qui rend absurde la thèse “d'une glissade sur un rocher” simultanément à la victime à être “ surpris, fauché et emporté par une vague”


S'agissant d'irrationalités relevées dans les organes d'infomation locaux du Gabon, nous aimerions au moins que l'Armée française se manifeste en y apportant la contrevérité.

C'est avec un grand espoir, Monsieur Le Premier Ministre, que vous comprendriez la profondeur de notre souffrance causée par l'annonce de la disparition de notre fils et frère, Rodrigue HELLIGAR, sans à ce jour, une explication officielle des circonstances, et que vous donneriez une suite à notre demande, de nature à calmer les affreuses angoisses que nous souffrons au quotidien depuis un mois et demi.

Nous implorons votre intervention pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de sa mort et ceci dans un devoir de respect que nous devons tous à la mémoire de nos soldats morts au service de la défense de la France. Notre fils et frère Rodrigue a sacrifié un quart de sa vie et jusqu'à sa mort pour la défense de la France,

Nous vous remercions d'avance, Monsieur Le Premier Ministre, de votre attention toute particulière à notre condition de souffrance ici à Saint-Martin, et nous renouvellons notre confiance en votre bienveillance attention à notre cause et vous prions de nous tenir informés de la suite que vous y donneriez.

Veuillez croire,, Monsieur Le Premier Ministre, en l'assurance de notre très haute considération

Le père: HELLIGAR Robert

La mère: JULES-MARTHE Amelie

Les frères: - HELLIGAR Francis

- HELLIGAR FRANCOIS

- HELLIGAR GUY

- HELLIGAR Leonel

- LAKE Leon


Les sœurs: - HELLIGAR Rosalie

- HELLIGAR Marie-Alice

- LAKE Silvia








La Famille HELLIGAR
c/o: Mme JULES-MARTHE Amélie
12 - Route de Colombier/HELLIGAR Gut
97150 SAINT-Martin Saint-Martin le 14 Décembre 2013

Monsieur Le Préfet de St-Martin & St-Barthelemy
Préfecture de Marigot
97150 Marigot St-Martin

Objet: Ampliation lettre à M. Le Premier Ministre et relative à la disparition de M. Rodrigue
HELLIGAR, Caporal-chef de la BIMA au Gabon

Monsieur le préfet,

Nous les parents,frères et sœurs du Caporal-Chef, Rodrigue HELLIGAR, porté disparu au Gabon depuis le vendredi 1er Novembre 2013, avons l'honneur de vous faire parvenir une ampliation de la lettre que nous adressons ce jour à Monsieur Le Premier Ministre dans une démarche d'obtenir un compte-rendu officiel des faits exacts devant entrainer sa mort avec disparition de son corps.

Nous vous en souhaitons une bonne réception et vous remercions d'avance de votre attention toute particulière à la souffrance de la famille de Rodrigue HELLIGAR, non seulement par sa mort mais plus douloureusement par le déni manifeste de l'Armée française a reconnaître le droit légitime de ses parents à être officiellent informés des circonstances exactes dans lesquelles sa mort se serait intervenue

Veuillez croire,, Monsieur le Préfet, en l'assurance de notre très haute considération

La mère: JULES-MARTHE Amelie

Le père: ELLIGAR Eugène Robert

Les frères: - HELLIGAR Francis

- HELLIGAR FRANCOIS

- HELLIGAR GUY

- HELLIGAR Leonel

- LAKE Leon

Les s
œurs: - HELLIGAR Rosalie

- HELLIGAR Marie-Alice

- LAKE Silvia

La Famille HELLIGAR
c/o: Mme JULES-MARTHE Amélie
12 - Route de Colombier/HELLIGAR Gut
97150 SAINT-Martin Saint-Martin le 14 Décembre 2013


Monsieur Le Ministre de la Défense
37, rue de Bellechasse
75700 PARIS Cédex 07 SP

Objet: Ampliation lettre à M. Le Premier Ministre et relative à la disparition de M. Rodrigue
HELLIGAR, Caporal-chef de la BIMA au Gabon

Monsieur Le Ministre,

Nous les parents,frères et sœurs du Caporal-Chef, Rodrigue HELLIGAR, porté disparu au Gabon depuis le vendredi 1er Novembre 2013, avons l'honneur de vous faire parvenir une ampliation de la lettre que nous adressons ce jour à Monsieur Le Premier Ministre dans une démarche d'obtenir un compte-rendu officiel des faits exacts devant entrainer sa mort avec disparition de son corps.

Nous vous en souhaitons une bonne réception et vous remercions d'avance de votre attention toute particulière à la souffrance de la famille de Rodrigue HELLIGAR, non seulement par sa mort mais plus douloureusement par le déni manifeste de l'Armée française a reconnaître le droit légitime de ses parents à être officiellent informés des circonstances exactes dans lesquelles sa mort se serait intervenue

Veuillez croire,, Monsieur Le Ministre, en l'assurance de notre très haute considération

La mère: JULES-MARTHE Amelie

Le père: ELLIGAR Eugène Robert

Les frères: - HELLIGAR Francis

- HELLIGAR FRANCOIS

- HELLIGAR GUY

- HELLIGAR Leonel

- LAKE Leon

Les s
œurs: - HELLIGAR Rosalie

- HELLIGAR Marie-Alice

- LAKE Silvia















Wednesday, December 4, 2013

"GOOD AFTERNOON" SHOULD START FROM 3PM - "NOON" IS 3 PM and not 12 O'CLOCK

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THE PREFIX "AFTER" IN  "AFTERNOON” QUALIFIES "NOON" NO MORE THAN THE PREFIX "EVE" QUALIFIES "EVENING"

From about a decade ago, the switch on the tick of the clock from greeting in terms of "Good morning" to greeting in terms of  "Good afternoon" has become a real obsession.

This is by far in contradiction to our St-Martin ancestral language culture. For us, "Good Afternoon" started after the "SUN" has taken its definitive westward course.

Furthermore, by our biblical knowledge if there should be a transition hour from “Morning to “Afternoon” it should likely be from 3.PM and not from 12 o’clock on the dot(Read:Matthew 20- 1- 8 Parable of the workers in the vineyard)

By etymology  “noon” which is the Latin word “Nona”, meaning ninth. (Nona hora meant ninth hour). In the Bible the ninth hour is 3pm


Therefore, it may not be by simple coincidence that 3.PM coincide with the usual time from which traditionally our St-Martin Elders would begin to greet in terms of “Good Afternoon”, 

If our language has a place in our culture, we must not be too quick in disregarding our cultural, ancestral or current conversational use of words to embrace outer world influences we often consider to be the bright and best manner. 

Our Elders knowledge is often grounded on profound ancestry doctrine, often rooted in the Holy Scriptures.

Check how ridiculously straying away from our culture leads:

I have in memory this young man, in my former St-James/Marigot neighborhood, Rastafarian, very intelligent and very polite guy, that will always greet me in terms of “Good morning Mr. BALY or Good afternoon Mr. BALY”, at times he will question me, “Mr. BALY what do you think of this or of that?”

I will spend some time explaining to him my point of view.

Such was his politeness for over the fifteen years I had been living in that area, then to my great surprise, one day  before greeting me as usual, he questioned me: “Mr. BALY what time is it? Because I do not know if it is before or after 12 0’clock, and whether I should say "Good morning" or good Afternoon”

In my long lifetime, this was not only first news to me but also was to put me into a critical situation, due to the fact that I personally do not wear a watch or carry the time on me by any other means.

Since that day and for the last six to seven years, my attention have been awaken to the fact that this was a new obsessional style: One consulting his watch before saying: Good afternoon”.

Looking at one’s watch before wishing: Good afternoon has even infiltrated our Churches, it has become customary to see speakers front the pulpit of the Church not only consulting their watch before they greet, but even more absurd, for one speaker to the next to be switching within the same Service from “Good morning” to “Good afternoon” from 12 o’clock on the dot.

Point of view on this new style:

Born and grown-up in St-martin with parents, grand parents, uncles, aunts, Sunday school’s teachers, public school’s teachers, I was always taught to be polite and respectful to every one I meet by saying good morning” or “good afternoon” or “good evening” or “good night” etc

Never I was told that I needed a chronometer to be accurate in using any of theses good manners greeting. ‘Afternoon’ was never distinguished from ‘Morning’ by 12 o’clock on the dot.

The switch from ‘Morning’ to ‘Afternoon’ was after lunch break interval, usually about 2.30 PM or 3.00 PM. the time we take back up our second haft of day school or work

At school or at work during the entire morning working hours even if extended after 12 o’clock, we say “Good morning”

Back to school or back to work after lunch break and during the entire second haft of the day working hours even if extended a little after sunset we say “good afternoon”

After sunset up to bedtime we say “good evening” when meeting another and “good night” when leaving another.

As a matter of fact, in the days of my youth, having a watch was a luxury, not much people could have afford, today, watches, pocket electronics and cellular phones giving the time are very common,

Today before embracing this new culture we should not neglect the true fact that there is still a certain unprivileged social class in our society, in particular youth suffering from society exclusion, to whom having a watch yet remains an unaffordable luxury and the illeterates that cannot read the time.

Suddenly deciding to subordinate customary good manners greetings to the lecture of a chronometer is making politeness an affair of the only wealthy and literates, this to the exclusion of children and the unfortunate that cannot afford to be equipped with luxurious items giving the time of the day or simply cannot read the time of the day. 

DO WE HAVE THE RIGHTS TO BE SMART WITH WORDS TO THE DETRIMENT OF OUR CULTURE?

Most words origin (etymology) is either Latin or Greek. Some words are simple while others can be a combination of other words.

Definitions of words are giving in dictionaries, at times we may also have to refer to the common conversational using of the word. But given full sense to a word base on its only prefix and noun composition can be misleading.

Afternoon is not written in two words but in one word, to define this word by its grammatical composition (prefix after” and noun noon) may look smart, but only from a grammatical point of view.

Take as example the word “Evening”, in our language “evening” begins from sunset and ends at bedtime, yet it is compose of the prefix: “Eve,” meaning the day before?

The obsession turn this newly practice has taken is more absurd when considering our French education, greeting the time of the day has no link with the exact hour of the day.

Can we in the French language greetings word “Bonjour”  dare to change the prefix “Bon” to “sale or mauvais” depending on the “Good” or “bad” condition of the weather, the event or circumstance?

In French “Bonjour” is use to greet from morning to sunset, after sunset and “Bonsoir” is use when meeting others and “bonne nuit” when retiring from others.

The French word for “afternoon” is “après-midi”. The word “Après-midi” is simply used to differentiate AM hours from PM hours starting from 1PM to the end of fifth PM hour ( Ex: Une heure trente de l’après-midi – Cinq heures quarante cinq de l’après-midi).


In step with our elders greetings language:

Today whether meeting at someone wake, at a funeral, at a party, at a wedding, at church, we often use the same greeting words: “Good Morning, Good Afternoon, Good evening, Good night..”

We were forewarned by our great Elders “never to say “Good night” when leaving a wake for the spirit of the dead will follow you to your home.”

This warning is all forgotten, we all say “Good night” on leaving a wake. Today no one ever testifies on encountering with spirits. But our Elders had many testimonies to give.

What our Elders really meant is that wishing a ‘Good’ time of the day or night at a death ceremony in particular was not appropriate to the circumstance.

In an event as meeting at a wake in memory of a deceased, sincere greetings to the bereaved family, parents, friends, should be in words that reflect the real feelings of bereavement in our hearts.